Au départ de LOSANJE, il est constaté que de nombreuses personnes expriment leur personnalité à travers leur style vestimentaire et acquièrent ainsi de nouveaux vêtements. Cependant, le secteur de la mode est identifié comme la deuxième industrie la plus polluante du monde, principalement en raison de la volonté des marques de créer du neuf à partir de ressources nouvelles.

Au cours des dernières années, diverses initiatives ont émergé pour proposer une alternative concrète à ce modèle, notamment l'utilisation de tissus recyclés ou issus de l'agriculture biologique. Ces réponses, jugées pertinentes et saluées, ont ouvert la voie, conjointement avec le développement du marché de la seconde main, à une nouvelle manière de consommer des vêtements.

Souhaitant réconcilier la seconde main, qu'ils considèrent comme la manière la plus responsable de consommer des vêtements, avec les vêtements neufs, des créateurs et créatrices d'upcycling ont émergé. Ils aspirent à proposer des vêtements ayant un impact environnemental très faible sur le marché. Cependant, ils ont observé que cette méthode de production, consistant à découper puis ré-assembler des vêtements et des textiles de seconde main, contraint les marques à offrir des pièces uniques, souvent caractérisées par un style très prononcé.

Confrontés à ces défis, une solution a été envisagée. LOSANJE a été créé dans le but de définir le modèle de production le plus respectueux de l'environnement possible, tout en dépassant les limites actuelles de la "production upcyclée" de vêtements.

L'objectif était de développer une marque représentative de l'évolution nécessaire de l'upcycling : accessible en termes de style, intemporelle tout en restant à la pointe de la tendance, et offrant la même expérience client que l'achat d'un vêtement neuf.

Pendant près de deux ans, une méthode de fabrication en série a été élaborée, reposant sur le principe de l'upcycling de vêtements et de textiles de seconde main.

Afin de concrétiser leur concept, LOSANJE a dû résoudre de nombreux défis entravant le développement d'un tel projet. Par exemple, LOSANJE a nécessité une collaboration de nombreuses semaines avec des ateliers de confection traditionnels qui n'avaient jamais travaillé sur un projet d'upcycling.

Il a également fallu que LOSANJE rencontre, échange et négocie avec des acteurs du recyclage de textiles et de vêtements de seconde main. L'objectif était de les sensibiliser à leur démarche et de leur présenter une nouvelle vision du tri, ne se limitant plus aux acteurs classiques de la filière tels que les friperies et les recycleries.

Enfin, LOSANJE a dû développer une véritable identité de marque et définir le style de vêtements qu'ils souhaitaient proposer, en tenant compte de leurs contraintes en matière de matières premières.

Aujourd'hui, LOSANJE est fier de présenter le résultat de son travail et de ses réflexions.