Kevin Clare porte la parka L’Exception Paris x Scandinavian Edition.
Comment es-tu arrivé dans ce métier ?
Kevin : Ce métier m'est paru à l’âge de quatorze ans, je ne peux pas identifier comment exactement mais j’ai toujours eu un jardin dans lequel j’aimais mettre les mains dans la terre. Ma vocation est née en passant mes journées à l'extérieur, en étant entouré de plantes, même si j’étais en banlieue. Dans ma famille, il y avait des personnes qui gravitaient autour du jardin et du végétal, cela a en quelque sorte imprégné mon être.
Qu’est ce que tu aimes le plus faire dans ton métier ?
Kevin : J’aime dessiner un espace, le réaliser de mes propres mains et le voir naître, sortir de terre, c’est vraiment très satisfaisant, très grisant. J’aime bien créer des espaces le plus poétique possible en contraste avec la ville, qui est assez minérale. J’essaie de créer des bulles bucoliques et romantiques.
Est ce que tu as des plantes fétiches ?
Kevin : C’est une question compliquée car il y a énormément de variétés.
Je pense à l’arbre de Judée, une variété qui a un feuillage pourpre, qui est rayonnante et qui prend bien la lumière.
Il y a aussi la plante melianthus, qui a un feuillage découpé. Lorsque la pluie tombe dessus, l’eau perle sur son feuillage et donne un effet graphique assez joli. Elle a aussi une fleur avec un effet mordoré très beau.
J’aime beaucoup les échinacées pour leur forme de fleur très découpée, qui sèchent en hiver et qui prennent le givre.
Les sauges aussi : c’est magique, c’est facile, ça fleurit abondamment et ça sent bon.
Est ce qu’il y a des difficultés auxquelles tu as été confrontées dans ce métier ?
Kevin : Une des difficultés du métier, c’est qu’il y a beaucoup de manutention, de poids à porter et à déplacer.
Il faut aussi composer avec les éléments et la saison : ne pas planter à n’importe quel moment. C’est un point important : ça rend humble, il faut respecter ce cycle là pour que les plantes puissent se développer au mieux.
Il faut parfois répondre à des exigences de timing qui ne correspondent pas à cette saisonnalité. Mon rôle est donc de sensibiliser, être pédagogue et expliquer qu'on ne peut pas faire tout à n’importe quel moment. J’essaie d’accompagner mes clients pour leur expliquer qu'il y a des moments privilégiés pour ça et que les contraintes du vivant, il faut les respecter.
Est ce qu’il y a un projet sur lequel tu as travaillé dont tu es le plus fier ?
Kevin : En ce moment, je fais de plus en plus de jardins. C’est un plaisir de travailler dans les jardins, je suis au contact du sol et de la terre, j’ai un ancrage plus fort que sur les terrasses, plus d’histoires à raconter. Je pense à un jardin que j’ai fait l’année dernière à Noisy-le-Grand. C’était un terrain vague, il y avait des dalles de béton quand on est arrivé. On a installé un jardin à l'anglaise sur ce terrain complètement minéral, on a transformé l’espace.
J’y suis retourné un an et demi après et ça a complètement explosé. Je suis assez fier de ce projet, car au début il fallait faire preuve d’imagination !
Quel est le plus beau rooftop sur lequel tu aies travaillé ?
Kevin : Sans doute, un rooftop dans le neuvième, avenue Trudaine avec une des plus belles vues que j’ai jamais rencontrée. Il est au huitième étage, avec le Sacré Coeur juste derrière puis tout le bassin parisien, avec tous les monuments, le ciel magnifique, le coucher de soleil sur la défense hyper beau. Il est aussi assez calme, pourtant proche de Pigalle.
Kevin Clare porte la parka L’Exception Paris x Scandinavian Edition.
Tu es un client de L’Exception, est ce que tu te souviens comment tu as connu le site ?
Kevin : Par la boutique, j’étais client à la boutique de la rue Bichat puis à la Canopé.
Est ce que tu as un article que tu as acheté chez nous que tu aimes particulièrement ?
Kevin : Ce que j’aime chez L'Exception, c’est qu’il y a souvent des pièces originales, qu'on ne trouve pas ailleurs. Je pense notamment à un grand pardessus AMI que j’avais acheté, ça crée une prestance assez incroyable. J’avais aussi acheté une veste Carven rouge, elle est magnifique, plusieurs fois, on m’a complimenté sur ma veste.
Comment s’est passé ton expérience avec L’Exception ?
Kevin : Je suis plus un client de la boutique. Je suis venu aux Halles, puis à Bichat, puis deux fois à La Caserne. À chaque fois, c'était très bien. J’aime bien le fait qu’il n’y a pas que des vêtements, il y a aussi des lunettes, des objets, c’est très diversifié.
Vous êtes client(e) chez L'Exception et vous souhaitez participer à nos rencontres ?
Ecrivez nous sur notre email contact@lexception.com.