Le Festival de Hyères s’est tenu du 26 au 30 Avril au sein de la célèbre villa Noailles. Il en ressort des tendances fortes telles que l‘influence de l’art, le travail de recherche sur les matières mais aussi le développement durable. En effet, la mode durable a pris un nouveau tournant grâce à quelques collections qui ont laissé réfléchir le jury mais aussi le public. Ainsi, cette année, on a célébré le talent des créateurs mais aussi leur engagement. Le talent s’est manifesté par l’excellente maitrise du cuir de Marie Eve Lecavalier, mais aussi le travail spectaculaire de la fibre de verre par Jef Montes, ou encore l’art de la surimpression par Antonina Sedokova. L’engagement quant à lui s’est fait auprès des femmes de deux façons très différentes par Manuela Fidalgo et Ester Manas. Mais aussi auprès du développement durable avec Linda Kokkonen. En termes d’esthétique, on retrouve de l’oversize : Marie-Eve Lecavalier, Ester Manas, Regina Weber, Antonia Sedakova. Du déstructuré : Linda Kokkonen, Rushemy Botter, Sarah Bruylant mais aussi un travail sur le relief du vêtement : Ela Fidalgo, Anna Isoniemi tous en quête d’une seule chose : recevoir l’un des 3 titres tant convoités de ce célèbre festival.
Le Festival de Hyères s’est tenu du 26 au 30 Avril au sein de la célèbre villa Noailles. Il en ressort des tendances fortes telles que l‘influence de l’art, le travail de recherche sur les matières mais aussi le développement durable. En effet, la mode durable a pris un nouveau tournant grâce à quelques collections qui ont laissé réfléchir le jury mais aussi le public. Ainsi, cette année, on a célébré le talent des créateurs mais aussi leur engagement. Le talent s’est manifesté par l’excellente maitrise du cuir de Marie Eve Lecavalier, mais aussi le travail spectaculaire de la fibre de verre par Jef Montes, ou encore l’art de la surimpression par Antonina Sedokova. L’engagement quant à lui s’est fait auprès des femmes de deux façons très différentes par Manuela Fidalgo et Ester Manas. Mais aussi auprès du développement durable avec Linda Kokkonen. En termes d’esthétique, on retrouve de l’oversize : Marie-Eve Lecavalier, Ester Manas, Regina Weber, Antonia Sedakova. Du déstructuré : Linda Kokkonen, Rushemy Botter, Sarah Bruylant mais aussi un travail sur le relief du vêtement : Ela Fidalgo, Anna Isoniemi tous en quête d’une seule chose : recevoir l’un des 3 titres tant convoités de ce célèbre festival.
La créatrice belge Sarah Bruylant propose une collection à contre courant des codes actuels de la mode. La jeune femme admire les gens qui n’ont pas peur d’être différents, et qui paraissent parfois étranges, dans un monde en pleine surdose de médias sociaux. Ces réseaux qui imposent en nous l’idée de « vie parfaite » ont inspiré la créatrice qui a présenté à Hyères, une collection différente, colorée, volumineuse et surtout difficile à porter : à l’image de la pression sociale actuelle. Chaque tenue a été accessoirisée d’une perruque pour montrer qu’en essayant de se créer une identité, on risque soi même de se perdre.
Jef Montes retranscrit son amour pour la mer à travers ses collections. A Hyères, il propose des modèles aux textures surprenantes, qui donnent un effet agité aux tenues. Comme pour apporter au défilé l’effet de la mer lors d’une tempête, il a utilisé la fibre de verre, son matériau préféré, pour reproduire les mouvements des vagues. Le designer Néerlandais met un point d’honneur à employer, pour ses collections, des matériaux eux-mêmes utilisés dans la marine comme le nylon, le cuivre ou le carbone.
La dernière collection « Fish or Fight » imaginée par Rushemy Botter et Lisi Herrebrugh rend hommage à leurs origines respectives. On retrouve les codes du sportwear, surélevés avec des imprimés colorés et parfois fleuris. Le duo a souhaité repousser les préjugés et les discriminations grâce à des accessoires encore jamais vus, comme des sacs plastiques noués en foulard, ou, en guise de ceinture : des filets de pêche.
Manuela Fidalgo a créé une ligne féminine qui protège le corps de la femme de toute oppression ; grâce à ces vêtements, la femme est inaltérable. Les silhouettes sont surprenantes et hautes en couleurs. Le défilé a pris une allure extravagante au moment du passage de la collection de cette créatrice espagnole qui puise dans son imaginaire mais aussi dans ses racines majorquines pour proposer ces tenues.
La collection proposée par Ester Manas célèbre le corps des femmes. Les matières utilisées soulignent les plis et les courbes pour placer le corps au centre de la création. La jeune femme n’a jamais été à l’aise en imaginant ses vêtements à partir de modèles d’une extrême minceur, c’est pourquoi elle propose des tenues dans les quelles toutes les femmes peuvent se projeter et s’aimer.
La collection de Linda Kokkonen a été pensée à partir de matériaux de récupération. C’est surement grâce à celle-ci que l’on se rappellera du festival de Hyères 2018 comme le début de la « mode responsable ». La collection de la designer Finlandaise est axée autour du noir, du rouge et de l’époque Gothico-romantique. Doux mélange entre modernité et tradition notamment avec ses robes noires longues à volants et dentelles.
Marie Eve Leacvalier met en lumière des silhouettes urbaines et contemporaines dans une collection féminine intitulée « Come get trippy with us ». Les pantalons larges ou les jupes en denim recyclés proposés par la jeune femme sont un mélange entre un esprit rock et une vision éco responsable de la mode. La maitrise du cuir est avant tout ce qui ressort de ce défilé puisque les pièces présentées ont été jugées irréprochables.
Anna Insoniemi fait elle aussi un retour en arrière en s’inspirant de la mode futuriste des années 60 pour sa collection « Racing Stripes ». Les années disco sont bien représentées avec les sequins, les paillettes et les teintes utilisées allant du rouge vif au orange. On retrouve également des larges bandes ou encore des damiers qui donnent à cette collection un caractère tout particulier.
La jeune créatrice Antonina Sedakova tente de révéler son histoire à travers le design de ses pièces. On retrouve dans sa collection des pièces amples, exclusivement masculines, inspirées des vestiaires des années 80 de l’ex URSS. La jeune créatrice d’origine russe, propose des vêtements classiques, sur lesquels s’ajoutent des images en surimpressions qui apportent un côté unique à ces vêtements plein de caractère.
Regina Weber tente de faire durer le Printemps, sa saison préférée. Elle fige les fleurs dans du silicone sur des longs manteaux blancs, joue sur la transparence et utilise des couleurs pastels dans une collection à l’allure éphémère.
Pour la 33 ème fois consécutive, le célèbre villa Noailles a ouvert ses portes pour accueillir le festival international de mode d’accessoire et de photographie de Hyères présidé cette année par Pascale Mussard. Nous sommes revenus en image sur ces défilés, qui ont marqué le week end ; l’occasion aussi pour vous, de vous faire votre propre avis avant de découvrir ceux que le jury a décidé d’élire.
Cette année encore, les 3 titres tant convoités sont : le grand prix du jury première vision, le prix Chloé mais aussi le prix Galeries Lafayette. On retrouve sur le podium
Rushemy Botter et Lisi Herrebrugh pour le grand prix du jury première vision
Marie-Ève Lecavalier pour le prix Chloé et la mention spéciale du jury mode
Ester Manas pour le Prix Galeries Lafayette
Le public a lui décidé de récompenser Sarah Bruylant